Tous les articles par Centre Frédéric Joliot

Associations

La ligue contre le cancer
39 rue de l’hôpital, 76000 Rouen
Tél. : 02.35.89.20.26

Vivre comme Avant 
14, rue Corvisart 75013 PARIS
Tél: 01 53 55 25 26
http://www.vivrecommeavant.com
Antenne à Rouen : contacter directement l’association.

Association des laryngectomisés et mutilés de la voix de Haute-Normandie
Siège Social : 29 rue Shakespeare 76800 Le Havre
Tél : 02.35.48.69.53

Association JALMALV
35 place du Général de Gaulle, 76000 Rouen
Tél. : 02.35.15.87.45

Association Nationale des Malades du Cancer de la Prostate (ANAMACAP)
Adresse du Secrétariat : 12, rue de Partarrieu 33124 Auros
Tél. 05.56.65.13.25- info@anamacap.fr

Europa Donna Forum Coalition Européenne contre le cancer du sein
14, rue Corvisart 75013 Paris
Tel : 01 44 30 07 66 – info@europadonna.fr

Fédération des Stomisés de France
http://www.fsf.asso.fr/

GRECO (Groupe de Recherche et d’Etudes Clniques en Oncologie)
Il s’agit d’une Association loi 1901 purement locale permettant de récolter des dons ou des subventions, utilisés en totalité pour aider les activités du Centre Frédéric Joliot. Celui-ci ne reçoit aucune subvention des grandes associations (Ligue, ARC etc…). Domiciliation au CFJ. Tél : 02 32 76 40 76

CRAM de Normandie
Avenue du Grand Cours, 76028 Rouen cedex 1
Tél. : 02.35.72.98.82

Lexique

L’imagerie

Tous les examens effectués vous appartiennent. Ils sont souvent envoyés directement au médecin qui en fait la demande. Vous pouvez donc en reprendre possession.

  • Le Scanner (Tomodensitomètre) : procédé radiologique couplé à un ordinateur qui permet l’étude en coupes perpendiculaires au grand axe du corps des différents tissus de l’organisme.
  • Scintigraphie osseuse : c’est une « photo » de votre squelette après injection d’un produit radioactif de brève durée qui permet de repérer des anomalies de fixation.
  • L’IRM (Imagerie par résonance magnétique) : permet d’obtenir des images du corps humain dans différents plans, grâce à un procédé utilisant un important champ magnétique.
  • Le TEP Scan ou PET Scan en anglais (Tomographie à Emission de Positons) : repère des anomalies de fixation du glucose marqué que l’on injecte, en rapport avec le cancer. Les images sont couplées à des images scanner.

Tous ces examens nécessitent la plupart du temps une injection intraveineuse.

  • L’échographie : exploration d’un organe ou d’une région du corps au moyen des ultrasons.
  • La radiographie : procédé classique de « photographie » par rayons X en 1 plan.
  • L’ostéodensitométrie : mesure de la densité minérale osseuse (Absorption des rayons X au niveau du rachis lombaire et des cols fémoraux).

La biologie

 

  • Le bilan biologique : prise de sang pour vérifier le fonctionnement de certains organes et la tolérance de l’organisme au traitement.
  • Marqueurs tumoraux : dosages sanguins qui permettent de repérer ou de dépister une anomalie en rapport avec certains cancers.
  • Biopsie : Opération consistant à prélever sous anesthésie un fragment d’organe ou de tumeur pour l’analyser.

Autre

  • Adénopathie : Augmentation de volume d’un ganglion.
  • Alopécie : Chute ou absence, partielle ou généralisée, des cheveux et/ou des poils.
  • Antalgique : Traitement ou posture ayant pour but de calmer la douleur.
  • Antiémétique : Traitement destiné à prévenir et contrôler les nausées, haut-le-cœur et vomissements.
  • Antipyrétique : Traitement pour réduire la fièvre.
  • Asthénie : Etat de fatigue et d’épuisement.
  • Céphalées : Maux de tête.
  • Dyspnée : Difficulté à respirer, avec une sensation de gêne ou d’oppression.
  • Marqueurs tumoraux : Substances sécrétées par les cellules tumorales. Leur dosage dans le sang permet de suivre l’évolution de certaines tumeurs.
  • Métastases : Tumeurs secondaires qui se développent à partir d’une tumeur primitive suite à la migration des cellules cancéreuses par voie sanguine.
  • Moelle osseuse : Tissu situé à l’intérieur de l’os où les cellules du sang sont produites.
  • Protocole : recueil d’indications rappelant les examens ou les règles du traitement pour un cancer d’un type donné. Il évolue avec les progrès scientifiques.
  • Récidive : Réapparition de la tumeur après une période de rémission.
  • Rémission : Disparition apparente de tout signe évolutif de la maladie. Après un laps de temps défini, on parle de guérison.
  • Tumeur : Augmentation anormale de volume d’une partie d’un tissu ou d’un organe due à une prolifération cellulaire.

Les soins de support

Les soins de support permettent de répondre à des besoins ou difficultés que vous (ou vos proches) pouvez rencontrer tout au long de la prise en charge de votre maladie.

Une équipe pluridisciplinaire à votre service

Toutes les équipes soignantes sont impliquées dans la prise en charge de la douleur.

  • Une diététicienne peut vous conseiller différents régimes alimentaires pour vivre au mieux la maladie et votre traitement.
  • Une infirmière stomathérapeute vous prend en charge en cas d’intervention par les chirurgiens digestifs de la Clinique Saint-Hilaire : elle vous aide à prendre soin de votre  stomie, si sa réalisation est nécessaire.
  • Un psychologue : l’entretien avec un professionnel est la possibilité d’obtenir une aide, une écoute et un soutien spécifique, dans le cadre d’une confidentialité et de l’absence de jugement, afin de pouvoir apaiser la difficulté que vous ressentez.

N’hésitez jamais à parler des difficultés rencontrées aux équipes soignantes. Elles se chargeront de vous orienter.

L’ENTRETIEN AVEC UN PSYCHOLOGUE

Pourquoi ?

Parce que la maladie que vous traversez vous amène à éprouver des émotions qui vous surprennent, vous questionnent, vous fragilisent, ou vous déstabilisent.

Parce que vous vivez difficilement votre hospitalisation et/ou les raisons qui vous amènent au sein de l’établissement.

Parce que vous ressentez une douleur physique et/ou morale contraignante.

Parce que vous allez vivre ou avez vécu une intervention médicale qui provoque une certaine anxiété.

Parce que votre entourage (couple, famille, enfants…) vit difficilement ce que vous traversez.

Parce que cela fait un certain temps que vous vous posez la question de rencontrer un psychologue.

Comment ?

En exprimant votre demande à un soignant de la clinique lors votre hospitalisation ou de vos consultations.

En composant directement le 02.35.08.67.10 afin de convenir d’un rendez-vous.

Où ?

Les entretiens s’effectuent au sein de la clinique :

  • soit dans le bureau du psychologue,
  • soit dans votre chambre si vous êtes hospitalisé(e).

Découragement et dépression

L’annonce du diagnostic du cancer peut être vécue comme un véritable choc. Cette nouvelle vient bouleverser la vie et peut susciter de nombreux questionnements.

La maladie impose des contraintes quant aux traitements (appréhension, attente des résultats), des modifications quant aux repères sociaux, familiaux (remise en question des projets, incertitudes) et des difficultés à envisager le corps malade.

Ces bouleversements peuvent provoquer de l’anxiété et de la culpabilité.

Dans cette situation, il est tout à fait humain d’avoir des inquiétudes face à l’avenir, de se sentir triste, fatigué. Ces réactions émotionnelles sont normales, elles peuvent être importantes et vous surprendre, ce n’est pas pour autant qu’elles signifient une dépression. Celle-ci se caractérise par une inhibition de la pensée, une tristesse quasi-paralysante pouvant être accompagnées d’insomnies et d’anorexie.

Il est important de ne pas minimiser ces réactions. Se permettre de verbaliser ses sentiments, ses angoisses provoquées par la maladie aide souvent à les surmonter. Des psychologues sont à votre disposition, n’hésitez pas à les rencontrer afin d’élaborer ce que vous ressentez.

La douleur

Toute personne a le droit de recevoir des soins visant à soulager sa douleur. Celle-ci doit être en toutes circonstances prévenue, évaluée, prise en compte et traitée (extrait de l’article L.1110-5 du Code de la Santé Publique).
Votre douleur sera régulièrement évaluée tout au long de votre prise en charge.
Il existe des traitements médicamenteux ou d’autres méthodes (hypnorelaxation ou soutien psychologique par exemple) pour vous soulager au mieux.
La prise en charge de la douleur est une priorité pour l’établissement. Le CLUD accompagne notre démarche en réactualisant nos pratiques selon les dernières recommandations. L’ensemble du personnel soignant est régulièrement formé.

Votre participation est essentielle.
Nous sommes là pour vous écouter, vous soutenir, vous soulager.
N’hésitez pas à parler de votre douleur aux équipes.

Dr KHETTA Mathilde : 02.76.67.61.57
Prise de rendez-vous en ligne : https://www.doctolib.fr/medecin-de-la-douleur/rouen/mathilde-khetta

L’hospitalisation à la clinique Saint Hilaire

En médecine à vocation cancérologique

Ce service est composé de 20 lits dont 8 chambres individuelles au 1er étage de la clinique Saint Hilaire.
En cas de complication au cours de votre traitement, la clinique Saint Hilaire assure votre prise en charge dans ce service de médecine. Le service assure également les soins palliatifs.
Ce n’est pas un service d’urgence.

 
Il faut toujours prendre contact avec votre médecin traitant en première instance. Suite à cette consultation, votre médecin peut contacter votre cancérologue ou le médecin référent du service, afin d’organiser une hospitalisation si nécessaire.
Celle-ci peut être également demandée directement par votre cancérologue.
Une équipe soignante pluridisciplinaire vous accueille et vous assure ainsi qu’à vos proches une prise en charge de qualité.

Durant votre hospitalisation, il vous est possible de bénéficier du soutien d’une psychologue et/ou de l’écoute des bénévoles de l’association JALMALV.

Le Centre Frédéric Joliot et la clinique Saint-Hilaire

UNE EQUIPE DE SPECIALISTES
pour vous soigner

C’est en toute confiance que vous pouvez adresser vos questions à l’équipe soignante. En effet, les différents interlocuteurs de la Clinique et du Centre sont habilités à vous répondre et vous orienter, si besoin, vers le professionnel compétent.

CENTRE FREDERIC JOLIOT

● Direction administrative : Emilie ACKER 02 32 76 40 82

● Cadre manipulatrice : Stéphanie MOLLET 02 32 76 40 77

● Secrétariat : 02 32 76 40 76
Ouvert du lundi au jeudi de 8h30 à 19h et le vendredi de 8h30 à 18h30

● L’équipe médicale
4 oncologues radiothérapeutes et chimiothérapeutes et 1 interne
Dr Philippe GOMEZ
Dr Sandrine MEZZANI
Dr Alexandre MARQUE
Dr Laureline LEFEBVRE
Dr Fabien DUTHEIL

● La radiothérapie
Traitements du lundi au vendredi de 7h30 à 20h30
PICASSO–CLINAC 2100 : 02 32 76 40 87
MONET–CLINAC 600 : 02 32 76 40 79
DALI–CLINAC 2100 OBI : 02 32 76 40 78

plan

Questions fréquentes autour de la radiothérapie

Dois-je cesser mon travail ?

Si vous n’êtes pas fatigué, vous pouvez poursuivre votre activité professionnelle car la séance ne dure que quelques minutes chaque jour, fixée en fonction de vos obligations. Il est également possible de demander à votre employeur un aménagement de vos horaires ou un travail à temps partiel.

 

Puis-je interrompre mon traitement ?

Une telle décision ne pourra être prise qu’en accord avec votre médecin, notamment si vous souffrez de troubles importants.

 

Puis-je partir en vacances ?

Oui, si la radiothérapie est terminée. Votre médecin traitant ou le cancérologue vous indiqueront les précautions à prendre durant vos vacances et, s’il y a lieu, ils prendront contact avec un médecin proche de l’endroit où vous séjournez. En cas de départ à l’étranger, il est utile de vous renseigner auprès de l’organisme de sécurité sociale dont vous relevez pour obtenir le formulaire E 111 qui permet de vous faire soigner dans l’un des quinze pays de l’Union Européenne. En dehors de l’Union, pensez à contracter une assurance couvrant les frais occasionnés par les soins (notamment aux USA) ainsi que votre rapatriement éventuel. Si vous prévoyez de partir dans une région ensoleillée, il faut éviter d’exposer au soleil les parties traitées de votre corps.

 

Dois-je continuer mon traitement contre l’hypertension, le cholestérol, le diabète, etc. ?

A priori, aucune prise de médicament prescrite par votre médecin traitant ne doit être interrompue. En cas de problème, c’est votre oncologue radiothérapeute et votre médecin traitant qui prendront, en commun, les décisions qui s’imposent.

 

Je suis également traité par chimiothérapie, pourquoi ?

La radiothérapie a une action purement locale : elle agit uniquement sur la zone traitée. Il peut donc être nécessaire d’avoir recours à la chimiothérapie. Son action est étendue à tout le corps, même sur les zones que les rayons n’atteignent pas. Selon les cas, elle est prescrite avant, pendant, ou après la radiothérapie. Lorsqu’elle est prescrite simultanément, les doses sont calculées pour que vous puissiez supporter l’association des deux traitements en même temps.

 

Comment puis-je m’habiller ?

Le plus normalement possible. Cependant, dans les régions où votre peau est traitée, des vêtements trop serrés au tissu trop riche peuvent provoquer une irritation. C’est également le cas pour certains textiles artificiels. Privilégiez par conséquent des vêtements souples et amples, en coton et peu fragiles. Ils risquent en effet d’être tachés par la fuchsine que l’on applique sur votre peau.

 

Suis-je radioactif / radioactive après une séance de radiothérapie (rayons) ?

Non, rassurez-vous. Même après une séance, votre corps n’émet aucun rayonnement qui pourrait mettre en péril votre entourage.

 

RADIOTHERAPIE . ASPECT PRATIQUE

Pourquoi ai-je des nausées ?

Certaines personnes éprouvent des nausées dans les heures qui suivent les séances de radiothérapie.

Dans ce cas, évitez de vous alimenter avant la séance. Si ce problème persiste, votre médecin pourra vous prescrire des médicaments contre les nausées et les vomissements. Si vous souffrez de nausées juste avant la séance, pensez à prendre une légère collation. Si ces maux persistent, essayez de boire et de manger lentement, évitez les aliments riches en graisses, épicés, acides, alcoolisés.

Évitez enfin les aliments très chauds, mangez de petites quantités et souvent.

 

Je perds l’appétit, que faire ?

La perte d’appétit est un phénomène fréquent. Il est cependant important que votre apport calorique soit élevé afin de permettre à votre organisme de lutter contre la maladie. Un peu d’exercice peut stimuler votre appétit.

Au lieu des trois repas habituels, essayez de manger plusieurs fois dans la journée par petites quantités. Laissez-vous guider par votre appétit : n’hésitez pas à mangez plus les jours où vous avez de l’appétit afin de compenser.

Variez vos menus, organisez des repas en famille et avec vos amis. Si vous avez envie de boire un verre de bière ou de vin, demandez à votre médecin traitant si c’est possible.

Si, malgré tous ces conseils, vous ne parvenez pas à avoir une alimentation suffisante, sachez qu’un diététicien peut vous aider ainsi que le médecin traitant. Ils pourront notamment vous prescrire des aliments hypercaloriques spécialisés.

 

RADIOTHERAPIE . EFFETS SECONDAIRES

J’éprouve une sensation de fatigue, pourquoi ?

Durant votre traitement, votre organisme dépense beaucoup d’énergie. En outre, le stress lié à votre maladie, aux visites nombreuses au centre de traitement, l’effet des radiations sur les cellules saines de votre organisme contribuent à votre fatigue. Les sensations de fatigue et de faiblesse disparaîtront progressivement après la fin de vos soins. Pour limiter cette fatigue, essayez de demander moins d’efforts à votre organisme, ralentissez vos activités et reposez-vous durant vos heures libres. Essayez de dormir plus longtemps la nuit et de faire la sieste si vous le pouvez. Recherchez également la solution la moins fatigante pour vos transports entre votre domicile et le centre de soins.

SEXUALITE

Le traitement empêche-t-il les rapports sexuels ?

La sexualité peut être affectée de diverses manières par la radiothérapie. Beaucoup de patients ne ressentent aucun effet tandis que d’autres constatent des modifications de leur désir et de leurs relations sexuelles. Si vos relations sexuelles avec votre partenaire étaient satisfaisantes, il y a de fortes chances pour que cette situation demeure. N’hésitez pas, en tous les cas, à en parler à votre infirmière ou au médecin. Ils vous donneront des conseils ou vous orienteront vers une personne compétente dans ce domaine. Dans le cas de radiothérapie du bassin chez la femme, il est souvent conseillé de ne pas avoir de relations sexuelles avant et juste après le traitement. Certaines patientes se plaignent en effet de douleurs lors des relations, qui disparaissent généralement après la fin de la radiothérapie. Mieux vaut dans ce cas attendre la fin du traitement pour reprendre des relations sexuelles normales, afin d’éviter le rétrécissement des tissus vaginaux.

 

La radiothérapie rend-elle stérile ?

Certaines radiothérapies du bassin peuvent effectivement entraîner une stérilité temporaire ou définitive. Chez la femme, il faut souvent s’attendre à un arrêt des règles qui s’accompagne d’autres symptômes de la ménopause (irritation et sécheresse vaginales). Un traitement substitutif est envisageable. Chez l’homme, l’irradiation de la région des testicules réduit le nombre des spermatozoïdes et leur capacité fertilisante. Si vous désirez un enfant et craignez que le traitement ne vous rende stérile, il peut être possible de faire conserver votre sperme par congélation, avant de commencer la radiothérapie.

 

Vais-je devenir impuissant ?

Le traitement par radiothérapie ne rend pas impuissant. Seul le traitement de la prostate peut générer dans certains cas des défaillances.

 

La radiothérapie rend-elle frigide ?

Non, la radiothérapie n’empêche pas le plaisir sexuel.

Cancer et vie de famille

Vos enfants et vos proches ont besoin de savoir ? 
DIRE OU NE PAS DIRE ? COMMENT LE DIRE ?

« Faut-il le dire à vos enfants ? Comment le dire ? Cela ne risque-t-il pas de les perturber ? » Telles sont les questions qui se posent quand un parent est atteint d’un cancer.
Notre expérience montre que les enfants « savent », de toute façon, qu’il se passe quelque chose d’important dans la famille. Ne rien leur dire laisse place à l’imagination et ce qu’ils imaginent alors est pire que la réalité.
De plus, quand les familles s’enferment dans le mensonge, elles sont ensuite désemparées, ne sachant comment s’en sortir. Et l’enfant, lorsqu’il découvre la supercherie, perd confiance dans les adultes qui l’entourent.
L’expérience prouve que « si le père ou la mère est malade, il faut le dire ». Les enfants montrent une grande capacité à faire face, et font preuve de maturité dans leur réflexion. Ils insistent toujours sur l’importance pour eux d’être totalement impliqués dans l’épreuve que traverse la famille, de connaitre la vérité et de l’apprendre de leurs parents.
Si vous le souhaitez, nous vous remettrons des livres pour vos enfants et un psychologue pourra les recevoir.

COMMENT SE COMPORTER OU COMMUNIQUER AVEC LA FAMILLE, L’ENTOURAGE ?

Il n’existe pas de règle. La maladie peut modifier les relations de couple. Si vous éprouvez des difficultés dans le dialogue avec votre conjoint ou vos proches, n’hésitez pas à prendre conseil auprès du psychologue.

Il faut prévenir votre entourage pour qu’il puisse nous accompagner efficacement durant vos traitements.