Historique du Centre Frédéric Joliot

Le Centre Frédéric Joliot tient son nom d’un célèbre physicien, prix Nobel en 1935 avec son épouse Irène Curie, fille de Pierre et Marie Curie, pour la découverte de la radioactivité artificielle.

Le Centre Frédéric Joliot a été créé en 1960 à l’instigation du Docteur Pierre DAMAMME. Il ne comprend alors qu’une bombe au Cobalt.

C’est en 1978 que le Centre prend une autre dimension avec l’arrivée d’un cancérologue à temps plein. Le nombre de traitements à effectuer devient plus important, la chimiothérapie prend son essor, l’équipe s’étoffe, le matériel est modernisé, mais les locaux deviennent trop exigus et ne permettent plus la qualité souhaitable de l’accueil des malades.

En 1987, le projet du nouveau Centre est lancé en trois ans avec la participation de la Clinique Saint Hilaire. Le ministère de la santé donne son accord pour l’installation d’un accélérateur linéaire de particules, plus performant que les anciens télécobalts.

Le Centre, équipé alors d’un ALCYON II (Cobalt), installe un NEPTUNE 10 (accélérateur) en avril 1990, qui sera par la suite remplacé par un SATURNE puis un Clinac Silhouette en 2012.

En 2001, compte-tenu de l’activité très importante du Centre, un troisième appareil de radiothérapie est autorisé. De nouveaux locaux sont nécessaires et réalisés en 2002 (extension sud, le long du Robec). Un Clinac y est installé, qui sera remplacé ensuite par un Truebeam.

Le Centre Frédéric Joliot est maintenant équipé, pour la radiothérapie, de 3 accélérateurs de particules avec imagerie embarquée qui permettent d’effectuer des traitements complexes :

  • 1 Clinac 2100 Silhouette
  • 1 Truebeam avec table 6D
  • 1 Halcyon (installation fin 2021)

Le service comprend d’autre part un scanner Siemens dédié à la radiothérapie et une unité de dosimétrie informatisée avec 4 physiciens et 3 dosimétristes.

Il s’est également équipé en 2009 d’un système de radiothérapie stéréotaxique cérébrale (Brainlab) qui permet de traiter avec précision et en 1 à 3 séances des petites tumeurs de quelques millimètres, sans dégâts pour le tissu cérébral avoisinant. Nous avons été pionniers dans ce domaine. En effet, nous étions le seul centre Privé ou Public de toute la Normandie à avoir ce matériel et le 2ème centre privé français à s’équiper.

Pour la chimiothérapie et les problèmes médicaux, il existe dans la Clinique St Hilaire 25 postes de chimiothérapie ambulatoire et 20 lits d’hospitalisation, dont 5 lits de soins palliatifs sous la responsabilité de 2 médecins dédiés